C'est merveilleux
de chanter et parler
de rire et de pleurer
de crier et de chuchoter!
Dans tout cela, je suis là


et dans le chuchotement et le silence, ou est-çe-que ce sera à nouveau le cri? Je ferai ce chemin à l'inverse en expirant pour la dernière fois et laissant les poumons se rétracter sans que l'inspir s'ensuive.


La mort pour une autre vie?
"Re-naissance" en poussière d'étoile?


Mais entre les deux je vis, je ris et pleure je parle et me tais. Ma soif d'apprendre, de connaître, reconnaître et naître sans cesse me fait avancer dans ce chemin.




Le son vibrant m'habite et m'entoure
me révèle à moi-même et aux autres.
Dans le chuchotement
je me reconnais, je suis reconnue,
et je connais les autres sans les voir...
Quel mystère...

Ce larynx, tête de la trachée, si libre, mobile, capable de monter et de descendre, image de la soif d'être vertical, libre dans la structure; son squelette n'est fait que de cartilages et de muscles, sans la rigidité des os.

Il est un organe sans pesanteur à l'intérieur duquel vibrent les cordes vocales; elles s'allongent, s'amincissent et se rétrécissent, se relâchent selon le son que j'entends en moi, qui a envie de naître... par la mobilité de cet instrument mon étendue vocale est illimitée trouvant son apogée dans la tessiture et les couleurs des sons harmoniques.